Le projet RE-MED en chiffres
(Du 04/09/20 au 03/03/23)
A propos du projet RE-MED
LE PROJET RE-MED A BENEFICIE D’UN FINANCEMENT DE L’UNION EUROPEENNE,PROGRAMME ENI CBC MED (Education, recherche développement technologique et innovation) AU TITRE DE LA CONVENTION DE SUBVENTION N°28/1682
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RE-MED est né de la nécessité de réduire les impacts environnementaux et sanitaires dus aux défaillances de la gestion des déchets de construction et de démolition (DC&D).
Le projet vise à transférer et expérimenter des technologies permettant de transformer ces DC&D en ressources pour la construction et l’entretien des routes.
Le projet comprend le développement d’une filière de recyclage des DC&D afin d’en faire un levier pour la transition sociétale, environnementale et digitale des territoires méditerranéens.
Une section routière intégrant les DC&D sera construite et évaluée pour démontrer le concept.
Le projet mettra en œuvre des formations structurées, des communications scientifiques et de vulgarisation, des guides méthodologiques, des projets de normes et des modèles économiques efficients pour intégrer la dimension du développement
durable dans le secteur routier.
Le projet entend également soutenir les ministères de l’environnement tunisien et libanais afin de faire évoluer la réglementation pour faciliter l’utilisation d’au moins 20% de granulats recyclés dans la construction de routes, et
ainsi ouvrir un marché des déchets de construction.
L’Objectif
Soutenir le transfert de technologie visant à augmenter la valorisation des déchets de construction et leur utilisation dans la construction de routes, intégrant au moins 30% de matériaux recyclés, tout en transférant et diffusant les pratiques de recyclage, et en accélérant ainsi le développement d’un nouveau marché
Qu’est ce qui sera amélioré ?
RE-MED ouvrira une niche sur le marché de la construction écologiquement durable, en utilisant les DC&D comme atout économique.
Le projet favorisera l’évolution réglementaire en établissant l’utilisation de DC&D recyclés dans la construction de routes à hauteur de 20% du total à court terme et 40% à long terme, ainsi que l’adoption de nouvelles normes liées au traitement des DC&D et leur caractéristiques, telles que la nomenclature des déchets et les normes liées aux essais.
La coopération va permettre la promotion de techniques de valorisation des DC&C et des technologies innovantes dans les 4 pays partenaires et de générer des nouveaux outils.
Le projet créera ainsi des formations transfrontalières afin que les futurs professionnels du secteur soient capables d’appliquer ces techniques.
Qui va bénéficier du projet ?
6 autorités publiques nationales : Ministères de l’Equipement, de l’Économie et des Finances et de l’Intérieur, qui seront impliqués dans le processus d’évolution réglementaire
Des agences nationales dans les secteurs des déchets, de l’environnement et de la construction
50 propriétaires et gestionnaires de routes
6 fédérations et associations du secteur routier et des déchets solides
1 organisme de normalisation
7 réseaux d’experts tels que les associations internationales d’ingénieurs
5 plateformes technologiques et centres de recherche
Entreprises de construction
Usagers des autoroutes
Réalisation prévues
Développement des politiques publiques
Le projet contribuera fortement à l’évolution des politiques publiques en Tunisie et au Liban pour le développement de leurs marchés de DC&D.
De nos jours, les installations de stockage des matériaux de construction ont atteint leurs limites et ne disposent pas des capacités institutionnelles et technologiques de recyclage. RE-MED soutiendra les ministères dans la rédaction de lois et règlements ainsi que de nouvelles normes qui se rapprocheront des standards européens.
Il est également prévu à l’issue du projet que le gouvernement tunisien impose aux entreprises de construction de travailler avec les entreprises de recyclage et mette en place un système de subventions couvrant jusqu’à 20% des investissements dans la collecte et le recyclage des DC&D.
Données financières
Budget Total
Contribution de l’Union Européenne
Co-financement du projet